Et si un trouble cognitif se cachait derrière le problème de comportement de votre enfant?

French Author By: camaliclinicdxb

Et si un trouble cognitif se cachait derrière le problème de comportement de votre enfant ?

« Va faire tes devoirs, ne réponds pas sur ce ton, reste assis à table, aide-moi à ranger le salon, révise ton contrôle pour demain… » Nous sommes nombreux à attendre, de façon normale et légitime, beaucoup de nos enfants, mais sommes-nous certains qu’ils ont les capacités pour répondre correctement à nos attentes ? Un enfant, s’il en a les capacités, veut toujours être fier de lui-même, rendre fier son entourage et montrer tout ce qu’il sait faire. Alors, lorsqu’il n’obéit pas, c’est que quelque chose ne va pas ! 

Nous allons voir ensemble quelles pourraient être les raisons sur le plan cognitif qui pourraient se cacher derrière un pseudo trouble du comportement.

1) Dépister un trouble cognitif

Que ce soit une difficulté à rester calme et assis, une difficulté à gérer les émotions ou une tendance à la provocation, ces comportements peuvent cacher une difficulté ou une particularité d’ordre cognitif. Dans la majorité des situations, les parents ou les enseignants se sont plaints à un moment donné ou se plaignent actuellement du comportement de l’enfant.

C’est généralement cette plainte qui amène à consulter.

Dans les particularités les plus courantes sur le plan cognitif que je suis amené à rencontrer au cabinet, il y a les enfants qui présentent un haut potentiel, les enfants présentant un trouble du déficit attentionnel avec ou sans hyperactivité, les enfants présentant un trouble du spectre autistique et enfin, les enfants présentant un trouble des apprentissages.

Conseil : Il serait important de voir ce qui provoque ce mauvais comportement. Généralement, le comportement est la conséquence, la réponse de l’enfant, face à une difficulté, une situation de frustration. Il serait alors utile de voir quelle situation met en difficulté cet enfant qui est en souffrance. Ici, il serait aussi judicieux de pouvoir échanger avec les différents intervenants pour avoir aussi leur avis. Il pourrait être bénéfique à chacun d’avoir les avis des enseignants, de la nourrice, du professeur de telle activité extra scolaire…

2) Evaluer un trouble cognitif

En allant consulter auprès d’un professionnel spécialisé chez la population pédiatrique, vous aurez au moins le retour d’un praticien qui voit beaucoup de cas plus ou moins similaires au vôtre et qui pourra vous proposer des outils à mettre en place pour diminuer les problèmes de comportement et travailler les fonctions déficitaires en effectuant d’abord les tests adaptés.

Le praticien s’appuie sur des batteries de tests normés et voit où se situe l’enfant indépendamment du niveau d’exigence scolaire et indépendamment des attentes des parents. Le principal est de voir comment fonctionne l’enfant et son niveau par rapport à sa tranche d’âge. Ceci afin de confirmer ou d’écarter toutes suspicions de

Conseil : Il serait important de voir ce qui provoque ce mauvais comportement. Généralement, le comportement est la conséquence, la réponse de l’enfant, face à une difficulté, une situation de frustration. Il serait alors utile de voir quelle situation met en difficulté cet enfant qui est en souffrance. Ici, il serait aussi judicieux de pouvoir échanger avec les différents intervenants pour avoir aussi leur avis. Il pourrait être bénéfique à chacun d’avoir les avis des enseignants, de la nourrice, du professeur de telle activité extra scolaire…

3) Evaluer un trouble cognitif

En allant consulter auprès d’un professionnel spécialisé chez la population pédiatrique, vous aurez au moins le retour d’un praticien qui voit beaucoup de cas plus ou moins similaires au vôtre et qui pourra vous proposer des outils à mettre en place pour diminuer les problèmes de comportement et travailler les fonctions déficitaires en effectuant d’abord les tests adaptés.

Le praticien s’appuie sur des batteries de tests normés et voit où se situe l’enfant indépendamment du niveau d’exigence scolaire et indépendamment des attentes des parents. Le principal est de voir comment fonctionne l’enfant et son niveau par rapport à sa tranche d’âge. Ceci afin de confirmer ou d’écarter toutes suspicions de particularités sur le plan cognitif qui pourraient avoir un lien avec les difficultés sur le plan comportemental.

Conseil : J’invite toujours les parents à garder confiance en leur instinct naturel de parents. Ils vivent avec l’enfant et observent son comportement au quotidien. Ces retours sont extrêmement utiles au praticien qui va pouvoir décortiquer chaque situation pour éventuellement, par la suite, pouvoir suggérer des modifications dans le fonctionnement à la maison et apporter des pistes sur les façons de faire avec un enfant qui, pour le moment, ne facilite pas la vie.

Ensuite, il ne faut pas hésiter à prendre le temps de trouver le bon praticien. A chaque profession, sa spécialité. Il est important qu’il y ait un bon feeling entre le praticien et l’enfant. Idéalement, le professionnel prend le temps d’échanger seul avec l’enfant, puis avec les parents et enfin, tous ensemble.

4) Mieux comprendre son enfant

Qu’on puisse aller ou non vers la pose d’un diagnostic, la priorité généralement dans cette situation est de pouvoir améliorer dans un premier temps le comportement de l’enfant et de l’amener à être plus serein. Il n’est pas rare que les résultats d’un bilan ne donnent pas plus d’informations quant au profil cognitif exact de l’enfant. Peut-être que l’enfant n’a pas aimé l’évaluation, qu’il n’était pas motivé, que le bilan a été bâclé… L’important est de pouvoir dans tous les cas permettre à chacun de se sentir mieux et de comprendre l’autre.

– Pour cela, passez plus de temps avec votre enfant. Un temps où vous ferez une activité ensemble, une activité décidée par lui.

– Trouvez des raisons de le valoriser sur ses performances

– Privilégiez la communication tout en gardant votre calme

– Comprenez votre enfant en vous mettant à sa place et en gardant en tête que c’est lui qui est d’abord en souffrance et qui a besoin d’aide

– Montrez-lui que vous lui faites confiance, peu importe son comportement antérieur.

– Permettez-lui de (re)gagner confiance en lui-même en l’invitant à essayer de nouveau plusieurs tâches de la vie quotidienne et des tâches en lien avec l’école, à son rythme

– Favorisez son autonomie en lui confiant des choses à faire

– Maintenez un cadre avec bienveillance

– Expliquez les choses à votre enfant et rassurez-le en lui disant que ça peut s’arranger

– Gardez toujours l’intérêt pour l’école et ne dénigrez pas le corps enseignant

Conseil : Il serait certainement plus simple d’avoir l’appui d’un praticien qui pourrait apporter son regard extérieur sur la situation et qui pourrait donner des objectifs réalisables aux parents et à l’enfant en ayant connaissance de son profil. Cette aide par un professionnel permettrait aussi aux parents de garder le bon rôle et cette relation de confiance fondamentale avec leur enfant.